Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie. Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…
Il y a déjà quelques années que nous avons perdu Luc Besson réalisateur (et scénariste). Depuis Jeanne d'Arc pour ma part. Peu d'espoir donc, même en ayant pas vu la bande-annonce, pour ce Malavita (The family en anglais) malgré son casting quatre étoiles. De Niro ne tourne plus quasiment que des navets depuis bien longtemps et Michelle Pfeiffer n'est plus très fraiche (malgré un retour récent sur le devant de la scène). Le seul élément digne d’intérêt était que le scénario n'a pas été écrit tout seul par Besson et qu'il est tiré d'un roman de Tonino Benacquista (l'un des scénaristes de Jacques Audiard). Sans parler de surprise, je dois dire que c'est bien moins pire que ce à quoi je m'attendais. En effet, la mise en scène de Besson est peut être un peu moins lourde que d'ordinaire, De Niro cabotine moins que dans un passé récent et s'en sort pas trop mal, et c'est souvent très drôle. Malheureusement, il y a aussi pas mal de longueurs et cela finit par tourner parfois un peu en rond. C'est plutôt bien joué donc, même si De Niro et Pfeiffer ont tendance à s'auto-parodier (mais le coup du film de Scorsese est excellent). Pour attirer le jeune public, il y a même Dianna Agron, héroïne de la série à succès Glee, dans le rôle de la fille. Par contre Tommy Lee Jones a l'air un peu perdu et semble bien se demander ce qu'il fait là. Bref, dans d’autres mains voilà un film qui aurait pu être une excellente comédie mais soyons honnête, on a vu pire (surtout de la part du réalisateur) et on passe un moment pas désagréable, même si déjà vu et pas inoubliable...