À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse...
Heureux scénariste (4 mariages et un enterrement, Notting Hill...) et réalisateur (Love Actually, Good morning England) de comédies à l'anglaise, tendance romantiques, Richard Curtis continue dans la même veine. Pour ma comédie d'après semaine éreintante, ce Il était temps ne me disait trop rien (je trouve Rachel McAdams totalement transparente) mais l'excellente rumeur (même de chez Chris, c'est dire...) a eu raison de moi. Sans dire que c'est une bonne surprise, je dois dire que j'ai passé un bon moment, aussi tendre et doux amer que drôle. Et parfois même très touchant. Qui n'aimerait retourner en arrière dire à son père disparu ce qu'on a pas eu le temps de lui dire ? Le scénario, et son côté fantastique, est bien écrit. La mise en scène est classique, un brin paresseuse. Mais les dialogues souvent savoureux, humour anglais oblige, et l'interprétation font oublier ce détail. Domhnall Gleeson (fils de) est très bien, tout comme Bill Nighy, comme toujours, dans le rôle du père. Les seconds rôles aussi (Tom Hollander...) et Rachel McAdams donc, transparente bien que charmante. Une comédie anglaise comme on les aime, bien sympathique, drôle et émouvante, bien moins débilitante et niaise que ce que les américains font dans le genre. Un joli film sur les rapports père/fils. Même si on a connu Richard Curtis en meilleur forme (voir les films cités plus haut), si tout cela est tout de même bien gentillet au final, on passe un bon moment malgré tout...