Louise rencontre Nathan, ses rêves ressurgissent. C’est aussi l’histoire de son frère malade et de leur mère, d’un destin : celui d’une grande famille de la bourgeoisie industrielle italienne. L’histoire d’une famille qui se désagrège, d’un monde qui se termine et d’un amour qui commence.
Au sortir de la salle , j'étais plutôt enthousiaste. Deux jours après, beaucoup moins, ce nouveau film de Valeria Bruni-Tedeschi m'est complètement sorti de la tête. Peut être étais-je encore sur le souvenir d'Actrices que j'avais beaucoup aimé. Ce nouveau long métrage de l'actrice-réalisatrice est, apparemment, très autobiographique (tourné dans le château de famille, le frère malade, la relation avec Garrel...une vraie mise en abime...). Et finalement très creux. Les états d'âme de quelques comédien(ne)s et de leurs familles (dés)argentées nous laissent assez indifférents. Malgré quelques jolies scènes (et quelques autres drôles) mais très peu d'émotion, ce n'est qu'auto-satisfaction et nombrilisme, ou psycho-thérapie familiale, pour un film au final très bobo parisien (même s'il se passe aussi en Italie). Ce qu'on ne peut pas enlever à la réalisatrice, c'est sa direction d'acteurs. Tout le monde est (presque) vraiment très bien, elle en tête. Avec une mention spéciale à Marisa Borini, la mère (et sa propre mère dans la vie) et à Xavier Beauvois, qui, outre être un excellent metteur en scène, est aussi un excellent acteur. Par contre, Louis Garrel est comme toujours a claqué et a le regard de plus en plus bovin. Bref, un film familial qui ne devrait vraiment toucher que les personnes concernées...
Je n'ai pas encore vu le film mais sur le principe je ne suis pas d'accord avec toi : un écrivain ou un cinéaste n'a presque jamais rient fait d'autre que de se raconter et de raconter sa propre vie. Et c'est tant mieux, cela nous a valu des chefs-d'oeuvre.