En plein jour, un groupe d’hommes braque un magasin d’or de la Puerta del Sol à Madrid. José, père divorcé en plein conflit avec son ex-femme, Tony, son complice, sex-symbol malgré lui, Manuel, chauffeur de taxi embarqué contre son gré dans l’aventure, et Sergio, le fils de José, partent en cavale. Objectif : atteindre la France en échappant à la police… Mais arrivé près de la frontière française, dans le village millénaire de Zugarramurdi, le groupe va faire la rencontre d’une famille de sorcières, bien décidées à user de leurs pouvoirs maléfiques pour se venger des hommes…
Après son chef d'oeuvre Balada Triste (2011) Alex de la Iglesia va à avoir du mal à faire mieux. Ces Sorcières de Zugarramurdi ne sont qu'une petite pochade bien insignifiante à côté. C'est du n'importe quoi, ça part dans tous les sens mais du coup cela finit par être drôle. Ça commence fort avec un braquage plutôt savoureux, puis il y a un gros trou où on s'ennuie un peu jusqu'à l'arrivée dans le village où là, tout part en vrille. Ça devient aussi bancal que délirant et ça finit en roue libre mais on rit beaucoup. Les acteurs ont l'air de s'en donner à cœur joie. On retrouve l'excellente Carmen Maura en chef des sorcières, Carolina Bang et Carlos Areces (les héros de Balada Triste), Hugo Silva (le copilote des Amants passagers) et un inconnu très sexy Mario Casas. Au final, une comédie parodique inégale mais assez délirante et rafraichissante. Un carton en Espagne où elle a fini deuxième du box-office 2013.