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Le Ciné de Fred

Lovelace

Lovelace : Affiche

 

A la fin des années 60, Linda étouffe au sein de sa famille que sa mère, aussi rigide que ses principes religieux, dirige d’une main de fer. Quand elle rencontre Chuck Traynor, elle ne résiste pas à son charisme viril...Amoureuse et soumise, elle accepte de jouer quelques scènes d’un film pornographique. Quelques mois plus tard, en juin 1972, la sortie sur les écrans de Gorge profonde fait d’elle du jour au lendemain une star unique...

 

C'est seulement en souvenir de leur précédent film que je suis allé voir ce nouveau long métrage de Rob Epstein et Jeffrey Friedman. Howl (2012) était déjà un biopic (celui d'Allan Ginsberg) mais autrement plus réussi et intéressant que celui-ci. Tout est poussif et raté ici. Avec un tel sujet, on s'attendait tout de même à quelque chose de plus sulfureux, de plus « excitant » que cette histoire, certes édifiante, de l’actrice de Gorge profonde, film porno culte. Des thèmes pourtant très forts auraient pu être un tant soit mieux traité. Et il y en avait, au choix : l'univers du porno, la maltraitance des femmes, la libération sexuelle des années 70, les paradoxes de l'Amérique entre excès et puritanisme etc, etc...On s'ennuie donc ferme devant une mise en scène plate et sans saveur où même les acteurs ne sauvent rien. J'ai toujours eu beaucoup de mal avec Amanda Seyfried et ses gros yeux globuleux, elle est toujours aussi transparente ici. Le seul intérêt vient de Sharon Stone, méconnaissable en mère pieuse et tyrannique. Bref, aucun intérêt, aucune émotion. Cela a au moins le mérite d’être court (à peine une heure trente). Un film très académique et très chaste, même pas une scène de cul digne de ce nom, pour un tel sujet c'est un comble...A éviter donc...

Lovelace
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