Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver...
Avec son Lady Vegas, Stephen Frears nous avait laissé sur une bien mauvaise impression. Lui qui, jusqu'à The Queen, faisait régulier l'évènement semble être un peu rentré dans le rang avec l'âge. Même si ce Philomena est d’honnête facture. Il faut dire qu'avoir Judi Dench en haut de l'affiche est plutôt un avantage. Elle est une fois de plus formidable, drôle et touchante. Le film, quant à lui, est agréable sans être parfait. Une mise en scène solide bien qu'un peu pépère, un scénario parfois bancal (inspiré d'une histoire vraie) hésitant sans cesse entre dénonciation, comédie et drame, avec un coup de théâtre qui apparaît bien tôt et fait baisser l’intérêt d'un cran subitement. C'est émouvant, on a sa petite larme quand il faut, mais je m'attendais à un peu plus d'émotion et à quelque chose d'un peu plus fort peut être. Reste un joli film, impeccablement interprété (Steve Coogan est aussi scénariste et producteur), mais qui ne restera pas inoubliable et ne rejoindra le top des films de son réalisateur (Les liaison dangereuses, My beautiful laundrette, Les arnaqueurs, The van, entre autres...)
3 nominations aux Golden Globes 2014 : meilleur film drame, actrice drame et scénario
4 nominations aux Bafta 2014 dont meilleure actrice et meilleur film