Jack et la mécanique du cœur

Après Minuscule, sorti la semaine dernière, voici une nouvelle preuve du savoir français en matière d'animation. Cette fois-ci on est beaucoup plus proche de l'univers de Tim Burton, à qui l'on pense évidemment beaucoup. Pour leur premier long métrage, Stéphane Berla et Mathias Malzieu nous offre une petite merveille aussi réussie sur la forme que sur le fond. Sans compter que Luc Besson et sa société Europacorp ne nous avaient pas produit quelque chose d'aussi bien depuis très, très longtemps. Graphiquement, c'est superbe. Les images, les couleurs, tout est parfait. L'histoire, adaptée d'un roman de Mathias Malzieu, est très belle, triste et déchirante, avec tous les ingrédients d'un grand mélo (mais pas vraiment pour les enfants). C'est rempli de clins d'oeil et de références (Méliès est un des personnages). Le tout est emballé par une bande-son magnifique. Il est également le chanteur et guitariste du groupe Dionysos. Les chansons sont extraites de leur album « La mécanique du coeur ». Avec pour autre interprètes Olivia Ruiz ou Grand corps malade qui font également les voix avec Jean Rochefort, Rossy de Palma, Dani ou Arthur H. Le tout donne à la fois quelque chose d'aussi agréable pour les yeux que pour le cœur et la tête.

Jack et la mécanique du cœur est donc une très belle surprise et une réussite inattendue. Un très joli film, terriblement romantique, plein de poésie, de mélancolie, d'amour et de chansons. J'en suis sorti à la fois triste et émerveillé. Un excellent moment.