Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait de petites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille.
A part Rubber, que j'ai adoré, j'ai toujours eu un peu de mal avec les films de Quentin Dupieux. Wrong cops ne déroge pas à la règle. Moins absurde et décalé que ses précédents, il est donc son film le plus « conventionnel » pour l'instant. Ces histoires de flics (sans vraiment de lien entre elles, sauf qu’ils sont tous du même commissariat), aussi déjantés que ripoux, ne m'a pas vraiment fait rire. On sourit de temps en temps mais guère plus. Pour être franc, je me suis un peu ennuyé. J'ai trouvé que cela tournait en rond. Comme à son habitude, le réalisateur porte presque toutes les casquettes : mise en scène, scénario, montage, directeur photo et compositeur de la musique (sous son pseudo Mr Oizo). Les acteurs (dont Eric Judor et Marylin Manson sans maquillage) s'en sortent plutôt bien et maintiennent un peu d’intérêt. L'un des seuls du film donc...