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Le Ciné de Fred

La Belle vie

La Belle vie : Affiche

 

Yves vit dans la clandestinité avec ses fils, Sylvain et Pierre. Il y a dix ans, il les a soustraits à leur mère à la suite d'une décision de justice. Mais les garçons grandissent et la cavale sans fin les prive de leurs rêves d'adolescents. Caché sur une île de la Loire, Sylvain, le cadet, rencontre Gilda : premiers regards, premier amour et première étape sur le chemin de la belle vie, la sienne.

 

Pour son premier long métrage Jean Denizot nous offre un film simple. Drame familial et retour à la nature (forcé) en toile de fond, sont surtout là pour mettre en lumière l'apprentissage de la vie de Sylvain, qui en marre de courir les routes aux côtés de son père en cavale, aspirant à une vie normale, une belle vie. Le tout est fait avec beaucoup de tact, de sensibilité, de tendresse, une belle sincérité et donc une belle simplicité. Que ce soit sur le plan de la mise en scène, fluide, sans fioriture, voir presque douce, ou sur celui du scénario, qui ne juge pas et ne prend pas parti. De très beaux moments et une très belle scène finale, sur de très belles images, presque entièrement tournées en extérieur. La direction d'acteurs est aussi convaincante. Sur le papier, on ne voit que des inconnus mais on les connait quasiment tous finalement. Zacharie Chasseriaud était l'un des Géants de Bouli Lanners, Solène Rigot commence a être bien présente (Tonnerre, Lulu femme nue) et Jules Pelissier était en tête d'affiche de l'excellent Simon Werner a disparu. Avec aussi Jean-Philippe Ecoffey et Maya Sensa (Alceste à bicyclette). Coincé entre Noé, Rio et autre Divergente, on espère que La belle vie trouvera son public. Car voilà un très joli premier film qui mérite qu'on s'y attarde un moment...

La Belle vie
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