Allemagne, 1912. Un jeune diplômé, d’origine modeste, devient le secrétaire particulier d’un homme âgé, patron d’une usine de sidérurgie. L’état de santé du patron se dégrade et lui impose de rester à domicile. Il y accueille le jeune homme pour travailler. L’épouse du patron est une femme de trente ans, belle et réservée. Le jeune homme s’éprend d’elle...
Depuis Les bronzés en 1978, la filmographie de Patrice Leconte alterne le bon (Tandem, Ridicule, Monsieur Hire...) et le moins bon, depuis quelques années maintenant (Les bronzés 3, Le magasin des suicides...). Sur le papier, Une promesse avait tout pour séduire : une adaptation de Stefan Zweig, un beau casting... Au final, c'est une nouvelle déception pour le réalisateur. Sur la forme, le film est magnifique. Belles images, beaux acteurs, beaux costumes, beaux décors, belle musique (nouvelle très belle partition de Gabriel Yared après Tom à la ferme). Tout cela ne sert qu'à enrober un joli, certes, mais profond ennui. Tout ce qu'on attendait ne vient jamais. Pas de passion, pas de fièvre, pas d'émotion. Cela sent plus la naphtaline qu'un quelconque élan romanesque. Les acteurs ne sont pas mauvais mais on ne croit pas à leurs personnages. Seul Alan Rickman tire son épingle du jeu honorablement. Un scénario fadasse et une mise en scène mollassonne n'apportent aucune profondeur ni intensité à une histoire qui ne demande que cela. C'est dommage mais c'est raté.