Lorsqu'elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c'est aussi le moment ou la France menace d'annexer Monaco...
Franchement, je ne m'attendais pas à grand chose, plutôt même à une grosse daube. Non pas que Grace de Monaco, nouveau film d'Olivier Dahan, en ouverture de Cannes 2014, soit un chef d'oeuvre mais j'ai trouvé cela assez agréable. Un peu comme un film de Sissi, celui face à son destin par exemple. Certes la mise en scène est très classique pour ne pas dire académique (on est pas non plus devant le Marie-Antoinette de Sofia Coppola) mais soignée et élégante. C'est donc plutôt bien fait, l'époque est bien rendue. C'est beau à regarder, de beaux costumes et coiffures, des bijoux, des décors...un peu clinquant mais juste ce qu'il faut. C'est un conte de fée après tout. Nicole Kidman et sa belle plastique, à tous les sens du terme (ainsi que son balai) est finalement très bien pour le rôle, droite et belle comme il sied (un peu trop figée sans doute...). Le reste de l'interprétation est un peu pantouflarde. Tim Roth (Rainier), Franck Langella, Jeanne Balibar, Paz Vega (La Callas) ou même Olivier Rabourdin ne font finalement que de la figuration. Cela se laisse voir, il y a un semblant de suspens (salaud de De Gaulle) et un peu d'émotion. Trêve de plaisanterie, on est pas là devant le biopic de l'année (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs) mais un joli film qu'on oubliera sans doute bien vite mais je ne me suis pas ennuyé contrairement à Godzilla (Nicole fait plus peur...). A voir si on aime les belles histoires d'amour.