A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité...
David Cronenberg + Julianne Moore = voilà l'un des films que j'attendais le plus cette année. J'avais adoré Cosmopolis (aussi présenté à Cannes en compétition officielle). Comme c'est souvent le cas avec une (trop) grande attente, je suis un peu déçu même si j'ai bien aimé le film. Je trouve que la mise en scène de Cronenberg s'est un peu ramollie. On reste tout de même dans du haut de gamme. Le scénario est, quant à lui, très bien écrit. Sombre, glauque, un brin pervers. Tragédie et secrets de famille sur fond de dézyngage d'Hollywwod. Hypocrisie, arrogance, mensonge, jalousie...Tout y passe. Plus le film avance et plus cela devient noir, cynique, cruel, désespéré. Pour finir très fort. La direction d'acteurs est grandiose. Absolument tous les acteurs sont formidables. Julianne Moore en tête. Il y a un petit moment que l'on ne l'avait vu aussi bonne. Depuis The kids are all right, elle a plutôt enfilé les navets. Elle est géniale ici et retrouve un rôle à la hauteur de son talent. Mia Wasikowska et Olivia Williams sont très bien également. Idem pour John Cusack et Robert Pattinson, mais le plus étonnant est le jeune Evan Bird au physique assez spécial, il est presque inquiétant., Malgré tout, il manque, pour moi, un petit quelque chose pour faire de ce Maps to the stars le film envoutant et dérangeant que j'attendais. David Cronenberg maitrise tout de même bien l'ensemble mais aurait pu mieux faire...et me laisse un peu sur ma faim...