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Le Ciné de Fred

Le Monde nous appartient

Le Monde nous appartient

 

Une nuit sur un pont...Un coup de couteau. Il y a Pouga. Et il y a Julien.
Le film montre le destin parallèle de ces deux jeunes hommes qui se ressemblent sans se connaitre. Ils partagent les mêmes valeurs et un même désir d'absolu. Ils pourraient être amis. Et pourtant...

 

Le Monde nous appartient : Photo Vincent Rottiers

 

Voilà un film sorti en toute discrétion qui ne manque pourtant pas de qualités. Deuxième film du belge Stephan Streker, Le monde nous appartient bénéfice d'une réalisation élégante, assez stylisée, au montage serré. Le scénario, tendu et assez fort, met en scène des personnages aussi sombres que plein d'espoirs, dont on ne connait pas vraiment les antécédents mais qu'on prend un certain plaisir à suivre. Techniquement, les images sont belles, elles aussi plutôt sombres, dans des décors froids, parfois désincarnés, vision d'un Bruxelles méconnu, le tout sur une excellente bande son. A lire cela ne donne pas forcément très envie mais j'ai passé un bon moment devant ce film choral qui fleure bon la tragédie grecque. Le casting, peu bankable, est avant tout ce qui m'a attiré. Vincent Rottiers, toujours impeccable, tout comme l'excellent Olivier Gourmet, le prometteur Ymanol Perset (fils de l'actrice espagnole Laura Del Sol) aperçu dans La désintégration, le très talentueux et énigmatique Reda Kateb, ou encore Dinara Droukarova (360, Amour) et Sam Louwyck (Bullhead, La cinquième saison, L'étrange couleur des larmes de ton corps).

Un petit film noir et sensible, sur les espoirs, la rédemption, les rêves de grandeur, les destins qui se croisent. S'il peut se révéler parfois un peu maladroit, il nous offre une ambiance particulière et au final assez fascinante. A découvrir donc et un metteur en scène à suivre.

Le Monde nous appartient
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