Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Ciné de Fred

The Two Faces of January

The Two Faces of January

 

1962. Un couple de touristes américains très élégants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette, arrive à Athènes. À l’Acropole, ils rencontrent Rydal, jeune guide américain parlant grec, arnaqueur de touristes à l’occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu’il n’y paraît : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d’ombre.

 

The Two Faces of January : Photo Kirsten Dunst, Oscar Isaac, Viggo Mortensen

 

Jusqu’ici scénariste avec plus (Jude, Drive) ou moins (47 Ronin) de bonheur, Hossein Amini passe pour la première fois derrière la caméra. Et ce n'est pas franchement une réussite. Pour être franc, une seule chose est digne d’intérêt : la direction artistique. Les images sont superbes, baignant dans une belle lumière et les années 60 sont bien rendues. C'est donc bien peu. A côté de cela, tout est raté. La mise en scène est sans saveur, quelconque et académique. La direction d'acteurs fait peine à voir. Viggo Mortensen a pris un petit coup de vieux et trouve là un de ces plus mauvais rôle. Je ne m'attarde pas sur Kirsten Dunst, je ne lui trouve aucun talent, cela se confirme. Le très en vogue Oscar Isaac s'en sort tout juste le mieux. Le pire reste le scénario. On a vu des adaptations de Patricia Highsmith plus inspirées (Plein soleil). C'est long, lent, ennuyeux. Cela ne décolle jamais, sans surprise, avec des rebondissements ultra prévisibles. Les personnages sont inintéressants, on se fiche un peu de ce qui peut bien leur arriver, l'interaction entre les deux protagonistes masculins ne fonctionne pas. Cela manque de mystère, de tension, d'intriguant et il n'y a aucun suspens. On nous vend ça comme un thriller noir à la Hitchcock, on en est loin ! Seule la musique et encore...Bref, aucun intérêt, vraiment très décevant. Il y avait pourtant matière à un beau polar élégant et raffiné. Hossein Amini aurait mieux fait de rester scénariste...

The Two Faces of January
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article