Une série de meurtres d’une rare violence bouleverse la vie de trois hommes : le père de la dernière victime qui rêve de vengeance ; un policier en quête de justice qui n’hésitera pas à outrepasser la loi ; et le principal suspect – un professeur de théologie arrêté et remis en liberté suite aux excès de la police. Forcément, ça ne peut pas donner une enquête classique…
Je dis souvent ici mon admiration pour le cinéma israélien, la plupart du temps intéressant et inventif. Une semaine après le très beau Le procès de Viviane Amsalem, voici le très différent Big Bad Wolves. Pour leur deuxième long métrage, les réalisateurs mélangent les genres, de la comédie au thriller en passant par le gore. La mise en scène est solide, rythmée et agréable. Le scénario réserve un bon suspens avec rebondissements là où il faut, doublé d'une humour assez féroce. Et pas de happy end à l’américaine ! Même si on aurait aimé un peu plus de trash et de grinçant. L'interprétation est de qualité. Avec notamment Lior Ashkenazi vu, entre autres, dans Ultimatum et Footnote ou chez Eytan Fox (The bubble, Tu marcheras sur l'eau, Yossi). Au final, un film assez agréable, même s'il manque un petit quelque chose pour en faire un incontournable. Cela ressemble tout de même à du sous-Tarantino. Qui dit, comme par hasard, que c'est le film de l'année, il ne faut donc peut être pas trop pousser...