FASTLIFE : aller toujours plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres : telle est la devise de Franklin. Franklin est un trentenaire mégalomane obnubilé par l’envie de briller à n’importe quel prix. Il devra choisir entre devenir un homme ou continuer à vivre la Fastlife.
On retrouve ici Thomas Ngijol pour sa deuxième réalisation après Case départ, la première en solo. Il est toujours devant la caméra et à l'écriture. Le tout nous donne une comédie qui navigue entre le potache et le caustique, dont on se demande toujours si c'est du premier ou de du second degré. L'ensemble est donc assez inégal, parfois très drôle, parfois acerbe, cruel ou pathétique, parfois limite mauvais. On se dirige vers une histoire finalement banalement réaliste même si quelque peu invraisemblable et cousue de fil blanc, quand l'épilogue nous prend à contre pied et rattrape un peu le tout. C'est plutôt bien joué. Ngijol s'en sort très bien, rendant son personnage aussi détestable qu'attachant. Les excellents Karole Rocher et Julien Boisselier assurent bien aussi, tout comme un Olivier Marchal très drôle en rocker sur le retour vendeur de poulets (et avec un petit clin d'oeil de Fabrice Eboué). Pas la comédie de l'année mais on passe un bon moment. Une première expérience en solo derrière et devant la caméra en fin de compte assez prometteuse pour Thomas Ngijol. On demande à voir la suite pour se faire une idée tout de même...