Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
J'avais beaucoup apprécié le précédent film La planète des singes : les origines, succès critique et public. Comme souvent, on se posait quelques questions quant à une suite, même si elle était inévitable. Au final, elle est tout aussi réussie. La mise en scène de Matt Reeves est toute aussi solide et rythmée que celle de Rupert Wyatt. Le scénario laisse toujours autant à réfléchir sur la nature humaine et sur l'évolution. Il gagne cependant en spectaculaire ce qu'il perd en intimité par rapport au premier opus. Plus d'action ici, plus de scènes de batailles, avec quand même quelques scènes très émouvantes. Techniquement, c'est aussi bien, et peut être même meilleur (mais la 3D est inutile...). On reste scotché par les effets spéciaux, la motion-capture et les décors. Côté casting, bien sans plus. Jason Clarke remplace James Franco en tête d'affiche. Avec aussi Gary Oldman et Keri Russell. Mais ce sont surtout les singes qui ont la vedette, Andy Serkis est une fois de plus impérial dans le rôle de César. Voilà donc une suite très maitrisée, aussi spectaculaire que touchante, qui nous fait passer un excellent moment. Un très bon divertissement, assurément l'un des meilleurs blockbuster de l'année comme le fut Les origines en 2011...