Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d'Arnaud s’annonce tranquille…Tranquille jusqu'à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu'où la suivre alors qu'elle ne lui a rien demandé ? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.
Depuis son passage à Cannes cette année (où il reçut trois prix à la Quinzaine des réalisateurs), je n’arrêtais pas d'en entendre du bien. J'avais donc hâte, surtout que j'aime beaucoup et suis avec intérêt le parcours d'Adèle Haenel depuis Naissance des pieuvres (2007). Elle est encore une fois ici formidable. Si j'ai trouvé cela assez bien fait, bien écrit, bien filmé et donc très bien joué (Kevin Azaïs est vraiment très bien, une belle révélation), je reste malgré tout un peu sur ma faim. Pour moi cela ne décolle pas vraiment, il manque un petit quelque chose. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et pour être franc, je me suis un peu ennuyé. Thomas Cailley, dont c'est le premier film, n'a pas l'air maladroit derrière une caméra, on attendra donc la suite pour ce prononcer définitivement. Petite déception donc...