1962. Trois femmes, anciennes déportées d’Auschwitz qui ne s’étaient pas revues depuis la guerre, se retrouvent à Berck-Plage. Dans cette parenthèse de quelques jours, tout est une première fois pour Hélène, Rose et Lili : leur premier vrai repas ensemble, leur première glace, leur premier bain de mer… Une semaine de rires, de chansons mais aussi de disputes et d’histoires d’amour et d’amitié...
Ni la bande-annonce, ni la filmo de Jean-Jacques Zilbermann ne donnaient vraiment envie. Mais voilà, il y a Suzanne Clément et Julie Depardieu. Et de ce côté-là, on est pas déçu. Elles sont toutes les deux délicieuses et émouvantes. Johanna Ter Steege est aussi très bien. Le problème est que le film n'est pas à la hauteur de leurs talents et de nos attentes. Sur un point de départ terrible, le réalisateur (inspiré par l'histoire de sa mère) ne nous offre qu'un téléfilm, de luxe il est vrai, auquel manquent cruellement une certaine épaisseur et une plus grande émotion. La mise en scène manque de relief et les personnages ne sont pas assez fouillés même si on s'attache bien à elles. Ce n'est pas quelques très belles scènes ou d'autres plus fortes qui changeront quelque chose. C'est certainement fait avec beaucoup de sincérité mais cela ne suffit pas à faire un grand film sur l'amitié, l'amour, la vie, la culpabilité. Et les conséquences douloureuses de la déportation que chacun a vécu comme il pouvait. A la vie n'est donc qu'un sympathique et touchant mélo un peu trop lisse qui fera les beaux soirs de France 3 (qui produit le film, tiens...) et qui finalement est bien en adéquation avec ce que j'en attendais.