Vincent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réflexes décuplent au contact de l’eau. Pour vivre pleinement ce don, il s’installe dans une région riche en lacs et rivières, et suffisamment isolée pour préserver sa tranquillité. Lors d’une escapade aquatique, il est surpris par Lucie dont il tombe amoureux.
Après un premier essai avorté, j'ai enfin pu voir Vincent n'a pas d'écailles. La bande-annonce était très intrigante. Le film l'est tout autant malgré quelques défauts. C'est le premier long métrage de Thomas Salvador qui a aussi écrit le scénario et tient le rôle principal. Le sujet est original. Le traitement aussi. C'est assez lent, contemplatif au début, pour accélérer un peu plus ensuite. Le personnage de Vincent est aussi énigmatique qu'attachant. On se sait pas d'où il vient, ni pourquoi il a cet étrange pouvoir. C'est souvent drôle, mais aussi un peu répétitif et on est parfois pas très loin de l'ennui (la traque des gendarmes est un peu longue). Ce petit film sort malgré tout de l'ordinaire dans le paysage cinématographique français actuel. C'est plutôt bien écrit, bien mis en scène et bien joué, le tout avec une belle sobriété et une jolie poésie. Et avec, par moment, visuellement, un petit côté L'inconnu du lac. Pas inoubliable mais un joli moment, assez original, fantastique et mystérieux.