23 Septembre 2015
Après le très beau Il y a longtemps que je t'aime, son premier film, on avait perdu Philippe Claudel avec les horribles Tous les soleils et Avant l'hiver. Si Une enfance n'est pas parfait, avec notamment pas mal de clichés, il a le mérite d’être prenant et touchant. Un curieux mélange de violence, de poésie, d'espoir, de noirceur et de soleil. Les deux petits garçons sont formidables. On retrouve les deux compères de L'inconnu du lac Pierre Deladonchamps (dans un rôle aux antipodes) et Patrick d'Assumçao, en instituteur bienveillant. Inégal mais attachant.