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Le Ciné de Fred

Café Society

Café Society : Affiche

 

New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d'étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l'engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n'est pas libre et il doit se contenter de son amitié...

 

A peine sept mois après L'homme irrationnel voici déjà le Woody Allen annuel. Une nouvel fois hors compétition à Cannes. Un film choral, assez léger en surface, un peu moins en grattant un peu. Et particulièrement élégant. Visuellement, c'est une splendeur. Pour la première fois il s'est attribué les services du grand chef opérateur Vittorio Storaro (Le dernier empereur, Apocalypse now...), pour des images absolument sublimes (et pour la première fois en numérique). D'ailleurs toute la direction artistique est une merveille. Le scénario est donc moins léger qu'il n'y paraît. C'est drôle mais aussi cruel et tous les thèmes chers au réalisateur sont plus ou moins là. Le casting est à la hauteur. Tout le monde est très bien. Jesse Eisenberg, Kirsten Stewart et Steve Carrell dominent avec talent une distribution où l'on retrouve aussi, entre autres, Blake Llively, Parker Posey, Corey Stoll ou Paul Schneider. Woody Allen faisant lui-même la voix-off, pour une fois pas envahissante. Un film délicieux, romantique, élégant et plutôt brillant, aussi réussi sur la forme que sur le fond, comme il ne nous en avait pas fait depuis un moment maintenant (excepté Blue Jasmine). Un très bon cru, un vrai plaisir.

 

Café Society
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V
Je ne suis pas aussi enthousiaste que toi mais je suis d'accord sur l'esthétisme.
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