16 Janvier 2017
Ceux qui suivent savent que j'aime beaucoup le cinéma israélien. Je n'avais pas entendu parler de ce film. J'y suis donc allé totalement à l'aveugle. De douces paroles ne me laissera pas de souvenir impérissable comme d'autres longs métrages de ce pays, mais j'ai passé un très joli moment. Certes, on a vu mieux comme film sur le deuil et la quête de l'identité et des racines. Mais Shemi Zarhin, scénariste et réalisateur, mixe le tout à la sauce humoristique, voir loufoque, convoquant même un peu le fantastique, enjolivant, du coup sans pathos, ce qui aurait pu être lourd, pesant et larmoyant. Les dialogues sont pertinents, la fin pas si attendue que ça, les images belles, et les acteurs tous convaincants. Le trio formant la fratrie est aussi beau qu'attachant, tout comme les seconds rôles que sont Sasson Gabaï (La visite de la fanfare), Maurice Benichou, Louise Portal ou Florence Bloch. Au final, on a là une comédie plus douce amère, mélancolique et tendre que dramatique. Un bon moment bien sympathique.
Vu en DVD, sortie le 18 octobre 2016 chez Blaq Out (site, page Facebook) grâce à Cinétrafic (programme des sorties en salles, films à gros budget)