Victoria

Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu'elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

Gros buzz depuis Cannes et excellente rumeur depuis la sortie me faisaient espérer de trouver là la comédie de l'année, drôle et décalée. Mais trop d'attente tue parfois plaisir et effet de surprise, sans parler de la bande-annonce diffusée jusqu'à l'écoeurement. Je suis donc un peu déçu. Certes, Victoria est plutôt bien écrit, portrait d'une femme d'aujourd'hui plus grinçant et doux amer qu'hilarant, et honnêtement mis en scène. Un peu au dessus de la moyenne de la comédie française traditionnelle. Mais plus classique par rapport au très original La bataille de Solférino, premier long métrage de la réalisatrice. Dès son deuxième film, Justine Triet rentre donc (un peu) dans le rang. Elle brille plus, par contre, par sa direction d'acteurs. Virgina Efira est épatante et trouve là sans doute son meilleur rôle. Le reste du casting est aussi très bien, Melvil Poupaud en tête. Un bon moment, mais sans plus donc, qui ne mérite pas vraiment tous les éloges entendus un peu partout. Comme je l'ai vu je ne sais plus où, Victoria est réussi mais il déçoit...