21 Décembre 2016
Après le décès soudain de son frère Joe, Lee est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick. Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi et de la communauté où il est né et a grandi.
Après Premier contact qui devait révolutionner la science-fiction, voici Manchester by the sea qui devait redonner un nouveau souffle au mélo. Plusieurs semaines de buzz et de matraquage médiatique, sans oublier les Oscar déjà gagnés, m’ont sans doute vrillé l’intérêt attendu. Car franchement, je ne vois vraiment pas ce que l’on trouve à ce film. L'histoire est vue et revue, tous les clichés et poncifs y passent. Ne parlons pas de la mise en scène, plate et sans saveur. Avec en point d’orgue, la grande scène explicative du mal être du héros, sur fond d’Adagio d’Albinoni, histoire de bien enfoncer le clou et de faire encore plus pleurer dans les chaumières. L’interprétation ne sauve rien. Casey Affleck, qui joue déjà toujours sur la même corde, est encore plus catatonique que d’habitude. Assez incroyable d’en faire un favori pour la statuette dorée. Bref, malgré deux ou trois jolies scènes, je me suis grave ennuyé devant ce « mélo » qui devait faire sortir toutes les larmes de mon corps. Un indé « Sundance » qui sent le mauvais film de studio. C’est dommage, dans d’autres mains on aurait sans doute eu un chef d’œuvre…