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Le Ciné de Fred

Le Divan de Staline

Le Divan de Staline : Affiche

 

Staline vient se reposer trois jours dans un château au milieu de la forêt. Il est accompagné de sa maîtresse de longue date, Lidia. Dans le bureau où il dort, il y a un divan qui ressemble à celui de Freud à Londres. Il propose à Lidia de jouer au jeu de la psychanalyse, la nuit. Durant le jour, un jeune peintre, Danilov attend d’être reçu par Staline pour lui présenter le monument d’éternité qu’il a conçu à sa gloire. Un rapport trouble, dangereux et pervers se lie entre les trois. L’enjeu est de survivre à la peur et à la trahison.
 

Après deux premiers films (Cendres et sang, Cadences obstinées) pas franchement réussis mais qui, avec le recul sortent de l’ordinaire et sont assez fascinants, voici le nouvel opus de Fanny Ardant réalisatrice. Une fois de plus, elle ne fait pas dans la facilité et nous offre quelque chose d’assez bizarre qui s’avère malgré tout être assez attachant. A l’inverse de ses deux premières réalisations, la mise en scène est moins lourde, les dialogues moins pesants. Elle arrive à installer une certaine ambiance, aussi intrigante que sombre, où pouvoir, art, peur et séduction se mêlent comme dans un mauvais rêve. Pour une fois, la distribution est à la hauteur. Gérard Depardieu égal à lui-même, énorme dans tous les sens du terme, Emmanuel Seigner toujours impeccable et Paul Hamy toujours aussi sexy (et convaincant). Une fois de plus Fanny Ardant ne nous offre pas là un chef d’oeuvre mais un film singulier, assez surréaliste, sans doute le plus abouti et le plus intéressant de sa courte filmographie de metteur en scène. Une curiosité.

Le Divan de Staline
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