12 Janvier 2017
Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer...
Sorti du purgatoire pour Mel Gibson après quelques années de disgrâce à Hollywood. Dix ans déjà depuis Apocalypto. Si Tu ne tueras point est très fort par moment, il est aussi décevant sur d’autres éléments. La mise en scène ne prend sa pleine valeur que dans la seconde partie (la bataille d’Okinawa) où le film commence vraiment. Des images superbes alliées à une violence extrême, c’est prenant, terrible, bouleversant. On est pas loin de Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg. Mais pour en arriver là, il a fallu se fader une première partie longue et ennuyeuse, pétrie de bondieuseries et de bons sentiments (patriotiques). L’interprétation est bonne mais Andrew Garfield, même s’il fait ce qu’il peut, n’est pas très charismatique et ne semble pas vraiment taillé pour le rôle. Le reste du casting est par contre à la hauteur (Sam Worthington, Vince Vaughn, Teresa Palmer) avec un petit avantage à Hugo Weaving. En résumé, les deux grands thèmes de prédilection de Mel Gibson, religion et violence, sont là. Mais avec moins de force et de conviction que pour ses précédents opus. Si le film est techniquement superbe, il est aussi idéologiquement agaçant. Même si on en ressort assez troublé par le fait que tout cela s’est vraiment déroulé. Un retour en grâce pas pleinement réussi pour l’acteur/réalisateur mais retour tout de même...