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Le Ciné de Fred

Loving

Loving : Affiche

 

Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux...

 

Après la déception Midnight Special, il y a un an, pas vraiment d’attente pour le nouveau Jeff Nichols. Qui, pour le coup, change complètement de genre. Il nous relate cette histoire vraie (que je connaissais pas) avec un certain classicisme, pour ne pas dire un certain académisme. Le récit est certes édifiant. Il se déroule tel qu’on s’y attend, sans surprise. On ne s’ennuie pas mais c’est souvent limite. Il manque une certaine dramaturgie, une certaine ambiance et surtout une certaine émotion, en deux mots : un souffle. L’ensemble est un peu trop figé dans une espèce de carcan qui ne craquelle jamais vraiment. Il y a un peu trop de clichés et le tout est assez manichéen, même si on est tous d’accord que la ségrégation était quelque chose d’intolérable. Quant à l'interprétation, elle est honnête sans plus. Joel Edgerton en fait des tonnes, Ruth Negga est assez touchante mais je ne comprends pas trop la nomination aux Oscar. Sans parler de déception, voilà un deuxième film consécutif de Jeff Nichols qui ne restera pas dans ma mémoire. Il faut dire qu’il avait mis la barre très haut (trop ?) avec Take Shelter et Mud...

 

Loving
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P
Ce film a au contraire été pour moi un très grand moment d'émotion ainsi que la confirmation d'un très grand cinéaste. Bonne journée.
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D
Bonjour ffred, je suis rassurée après l'engouement des critiques. C'est un film très lent et donc trop long. Joel Edgerton est inexpressif et on ne "sent" pas impliqué dans l'histoire. Je n'ai pas cru une minute qu'il pouvait être le père des trois gamins qui arrêtent de grandir à un moment donné. Bon dimanche.
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F
Merci Dasola, je me sens moins seul !