18 Mars 2017
Sur le papier, 1:54 est alléchant. Les thèmes sont forts (harcèlement à l’école, orientation sexuelle, homophobie, pouvoir des réseaux sociaux…). Malheureusement, le tout n’est pas très bien traité. La mise en scène est quelconque, voir insipide. Le scénario n’est pas assez approfondi. C’est plein de clichés et il manque une épaisseur et une émotion qui font cruellement défaut. La direction d’acteurs est tout aussi approximative. Personne n’est vraiment mauvais, mais personne ne brille non plus. Antoine-Olivier Pilon (la révélation de l’insupportable Mommy) en tête. C’est un premier long métrage qui cumule donc tous les défauts du premier long métrage. Mais le film arrive tout de même à nous toucher, sans parler de nous bouleverser, par quelques scènes chocs, et des sentiments que l’on a pu rencontrer durant son adolescence. Yan England, réalisateur/scénariste, semble tout de même totalement dépassé par son sujet et c'est donc raté. Pas la claque attendue par conséquent, dommage, il y avait pourtant matière à. Dans d’autres mains sans doute...