2 Avril 2017
Pour ma comédie vidage de tête d'après boulot du samedi, je me suis tourné, un peu à contre-coeur (comme presque toutes les comédies françaises me diriez vous…) vers ce Telle mère, telle fille. Uniquement attiré, il faut bien le dire, par Juliette Binoche (et Camille Cottin un peu aussi). J’ai failli faire demi-tour quand j’ai vu que c’était la sans talent Noémie Saglio qui était aux commandes. Connasse pouvait encore passer, mais elle nous a surtout commis le très homophobe et détestable Toute première fois. Niveau mise en scène, on est dans le même registre ici, c’est à dire niveau zéro. Le scénario ne vole pas plus haut. C’est rarement drôle. L'abattage des acteurs et quelques gags arrivent tout de même à nous arracher quelques sourires (sans parler d’éclats de rire). L’idée de départ est plutôt intéressante mais tellement mal exploitée, on pouvait donc décemment s’attendre à autre chose. Sans surprise, ce n’est que cousu de fil de blanc, vu et revu. Binoche et Cottin sont très biens, le reste du casting aussi (Lambert Wilson, Catherine Jacob, Charlie Dupont). Heureusement, c’est le seul élément qui donne un petit charme au film (en étant très indulgent) et qui lui évite de sombrer totalement. On peut donc sans passer.