7 Mai 2017
Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement la mémoire de l’Holocauste. Elle se voit confrontée à un universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, David Irving, qui la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz...
Après des années d’absence, revoilà Mick Jackson (Volcano, Bodyguard). Sur le papier, c’était alléchant, un sujet fort (et vrai, mais aucun souvenir de cette histoire) et puis Rachel Weisz. Sur l’écran, on est beaucoup moins convaincu. Le tout est fait de façon on ne peut plus classique, ça a parfois du bon (cf. Cessez-le-feu) mais un peu trop pantouflarde. C’est lourd et c’est long. On se retrouve donc devant un film de procès sans saveur, pour un sujet qui aurait mérité un traitement beaucoup plus puissant et serré. Malgré, tout de même, un certain suspens et une interprétation très solide (Rachel très bien, même si on l’a connue mieux ailleurs, Tom Wilkinson, Timothy Spall, assez terrible, et Andrew Scott, impeccables), à l’instar de Django, c’est l’ennui qui prédomine. C’est vraiment dommage car le thème est passionnant tout autant qu’effrayant. On suit alors ce Procès du siècle avec seulement un petit intérêt et un certain plaisir d’acteurs. Trop peu donc...