Lorsque Gino rencontre Bénédicte, c’est la passion. Totale. Incandescente. Mais Gino a un secret. De ceux qui mettent votre vie et votre entourage en danger. Alors Gino et Bénédicte vont devoir se battre envers et contre tous, contre la raison et contre leurs propres failles pour pouvoir rester fidèles à leur amour.
Après le choc Bullhead et le plus classique mais non moins réussi Quand vient la nuit, revoici Michaël R.Roskam. Sans changer vraiment de registre le metteur en scène belge nous offre un nouveau film fort où l’action côtoie cette fois le romanesque. Ça part comme un film de gangsters pour glisser progressivement et se terminer en mélodrame. L’ensemble est solide, toujours parfaitement mis en scène et en images. Le scénario étant cette fois peut être un petit peu moins convaincant. D’aucuns diront que c’est « too much », surtout la dernière partie. L'interprétation est quant à elle très convaincante. Matthias Schoenaerts toujours parfaitement à l’aise dans ce genre de rôle. Adèle Exarchopoulos s’en sort également très bien. Le duo est aussi magnétique et charismatique que sexy. Le reste du casting suit le mouvement. Au final, pas le meilleur film de son auteur (sans parler de déception) mais un polar noir et romantique, aux allures de tragédie grecque, qui prend aux tripes et nous fait passer un bon moment. Je m’attendais peut être à quelque chose d’un peu plus puissant mais Le fidèle restera l’une des plus belles histoires d’amour vue cette année sur grand écran...