Tête brûlée, accro aux sensations fortes, Tony ne vit que pour une seule chose : devenir pilote professionnel de moto superbike. Jusqu'au jour où il découvre que la mère de son fils est liée à la pègre manouche. Seule issue pour la sortir de cet engrenage : mettre ses talents au service des truands. Pilote de circuit le jour, go-faster la nuit, Tony est plongé dans une spirale infernale qui le mène au bord de la rupture…
Pour être franc, j’y suis surtout pour aller pour François Civil que je suis depuis le très mauvais Catacombes (il faut bien commencer un jour). Vu depuis dans la série Dix pour cent, Frank ou le récent Ce qui nous lie, je trouve qu’il a un beau potentiel (et il est aussi très sexy…). Par contre, je n’avais pas spécialement apprécié les deux premiers films de Yan Gozlan Captifs et Un homme idéal. Changement de style et de registre avec ce Burn Out. Si le scénario pourrait tenir sur un ticket de métro (mais la psychologie du personnage assez bien developpé), la mise en scène est nerveuse, le montage serré et les images splendides. Un film cent pour cent action, une pure montée d'adrénaline, qui nous prend aux tripes et nous tient bien en haleine jusqu’au dénouement (plus ou moins attendu). L’interprétation est de qualité. On pardonnera quelques froncements de sourcils trop appuyés au jeune premier, il s’en sort plutôt bien sur la longueur. L’excellent Olivier Rabourdin joue un chef de clan plus vrai que nature. Ils sont tous les deux bien entourés par Samuel Jouy, Manon Azem ou le toujours convaincant acteur belge Sam Louwyck. Au final, un polar musclé et viril, mené tambour battant devant lequel on ne s’ennuie pas une seconde et qui, malgré ses quelques petits défauts, et même si on aime pas spécialement la moto, nous fait donc passer un bon moment. C'est mieux que rien !