Au cours d’un sommet rassemblant l’ensemble des chefs d’état latino-américains dans un hôtel isolé de la Cordillère des Andes, Hernán Blanco, le président argentin, est rattrapé par une affaire de corruption impliquant sa fille. Alors qu’il se démène pour échapper au scandale qui menace sa carrière et sa famille, il doit aussi se battre pour conclure un accord primordial pour son pays.
Je n’avais pas spécialement aimé El estudiante, le premier film de Santiago Mitre. Pour tout dire, je n’avais pas compris grand-chose. C’était très politique. El Presidente l’est aussi. Mais l’action ne se situe pas dans les mêmes sphères. Les rouages de la diplomatie et des négociations internationales, si elles reflètent bien la réalité, sont clairement présentés. Le tout, mêlé aux problèmes personnels et familiaux du président, où l’on flirte même parfois avec le fantastique, nous donne une ambiance bien particulière nous offrant un suspens tendu qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute. Le réalisateur a gagné en maturité. Sa mise en scène est plus posée, plus ample, plus élégante. Le récit est cette fois plus compréhensible. Même assez limpide. Voilà un thriller politique et psychologique (sur fond de drame familial) rondement mené, bien écrit et bien mis en image. La direction d’acteurs est impeccable. Le casting, sud-américain et hispanique (avec une exception : l’américain Christian Slater, parfait) est de haute volée. Avec à sa tête, le toujours excellent Ricardo Darin, une nouvelle fois formidable. Une belle surprise donc, comme assez souvent, en provenance d’Amérique du sud. Un film aussi réussi sur la forme que sur le fond. Solide, efficace, prenant.
Bonjou ffred, même si plein de questions restent en suspens à la fin, j'ai beaucoup aimé ce film aux paysages grandioses et Ricardo Darin est toujours impeccable. Bonne journée.