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Le Ciné de Fred

La Surface de réparation

 

Franck vit depuis 10 ans en marge d’un club de foot de province. Sans statut ni salaire, il connait bien les joueurs et les couve autant qu’il les surveille. Un soir il rencontre Salomé, l’ex-maîtresse d’un joueur, qui a jeté son dévolu sur Djibril, une vieille gloire du foot venue finir sa carrière au club.
 
Pour être franc, j’y suis allé pour deux raisons pas très cinématographiques : je kiffe Franck Gastambide et le film a été tourné en partie chez des amis nantais. Sans parler de surprise, j'ai plutôt bien aimé. Même si je reste un peu sur ma faim. Le tout est bien fait, mise en scène solide mais pas renversante, scénario bien écrit mais sans surprise. Je n’aime absolument pas le foot mais j’ai trouvé cet envers du décors assez intéressant. L’ensemble est pas mal désabusé, assez mélancolique, un peu amer, voir cruel, rencontre de deux solitudes qui gravitent eux même autour d’autres solitudes. Pour ma part, il manque une certaine profondeur, une certaine épaisseur pour enlever vraiment le morceau. Reste une interprétation toute en subtilité et en pudeur, d’un Franck Gastambide sobre juste comme il faut, qui trouve là son meilleur rôle (pas compliqué non plus...). Il est très touchant. A ses côtés, Alice Isaaz confirme qu'après le très beau et dur Espèces menacées, il faudra dorénavant compter avec elle. Au final, un premier film en demi-teinte, prenant et agréable malgré tout, et qui laisse augurer de jolies choses pour son jeune metteur en scène Christophe Regin. A suivre donc...
La Surface de réparation
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