Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Ciné de Fred

Wonder Wheel

 

Wonder Wheel croise les trajectoires de quatre personnages, dans l'effervescence du parc d’attraction de Coney Island, dans les années 50 : Ginny, ex-actrice lunatique reconvertie serveuse ; Humpty, opérateur de manège marié à Ginny ; Mickey, séduisant maître-nageur aspirant à devenir dramaturge ; et Carolina, fille de Humpty longtemps disparue de la circulation qui se réfugie chez son père pour fuir les gangsters à ses trousses...
 

Entre une polémique extra-cinéma et un très mauvais bouche à oreille sur le film lui-même, je ne m’attendais pas à grand-chose pour ce nouveau Woody Allen. Surtout que de depuis quelques années, hormis quelques soubresauts comme Blue Jasmine ou Café Society, le niveau du réalisateur new-yorkais a nettement baissé. Sans parler de bonne surprise, j’ai plutôt aimé. L'ensemble est certes très théâtral mais si on adhère au principe d’entrée cela fonctionne. La mise en scène est agréable, le scénario bien écrit même si l'histoire n’est pas très originale. La direction artistique et la reconstitution d’époque sont aussi assez réussies. L’interprétation est l’un des principaux intérêts du film. Si Juno Temple, Justin Timberlake et James Belushi sont très convaincants, Kate Winslet trouve là un de ses meilleurs rôles. Elle est vraiment formidable. Dommage pour elle, les démêlés actuels de son réalisateur l’ont certainement empêchée de décrocher une nouvelle nomination aux prochains Oscar.

Amour, passion, trahison, on est pas loin de la tragédie grecque dans ce Wonder Wheel, mais tout cela, aussi sympathique soit-il, reste assez anecdotique. Vue la tempête médiatique (et peut être juridique) autour du metteur en scène, d’aucuns disent que l’on a vu là son dernier film. Affaire à suivre...

Wonder Wheel
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article