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Le Ciné de Fred

Ghostland

 

Suite au décès de sa tante, Pauline et ses deux filles héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque...

 

Je partais pour ne pas aimer. J’avais détesté les deux précédents films de Pascal Laugier. Et puis Mylène Farmer au cinéma, le premier essai (Giorgino) n'avait pas été franchement concluant, mais c'est bien elle qui m'a attiré en salle. Premier constat, ce Ghostland est, à mes yeux, très différent de ses autres films. Il revient aux basiques du films d’horreur sans les questionnements et les malaises de Martyrs et The secret. Sans parler que la rousse désenchantée s’en sort plutôt bien (hormis le fait qu’elle ressemble plus à une poupée de cire que celles présentes dans le film…). Si l’histoire ne sort pas vraiment des sentiers battus et sent le déjà vu, la mise en scène, la direction artistique, l'interprétation et quelques rebondissements bien amenés et inattendus assurent une ambiance particulière et nous font bien flipper. La scène d’entrée donne le ton. Cela se calme un peu ensuite pour progressivement repartir de plus belle et finir sur les chapeaux de roue. Au final, un film d’épouvante plus réussi sur la forme que sur le fond (quoique, les traumas de l’enfance, la création littéraire…) mais qui tient en haleine et s’avère être très efficace. Une bonne surprise pour moi de la part de Pascal Laugier. Un film d’horreur comme on en voit plus beaucoup de nos jours...

Ghostland
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