En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Revoilà Wes Anderson ! Après les deux petites déceptions que furent pour moi Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel, il retrouve toute sa splendeur et m’enchante à nouveau. Retour aussi à la stop-motion après le magnifique Fantastic Mr. Fox. Techniquement, L’île aux chiens est une splendeur. Rien à dire, tout est parfait de bout en bout, mise en scène, technique...Idem pour le scénario écrit avec les fidèles Roman Coppola et Jason Schwartzman. L’histoire, vraie critique sociale, tout autant que plaidoyer écologique, est prenante, belle, émouvante, touchante et d’une grande poésie. Et tout aussi drôle que dérangeante ou politiquement incorrecte et pleine d’humanité. Découpée en chapitres, on s’y laisse prendre immédiatement. L’univers, forcément très japonisant, est foisonnant et fascinant. Pensant voir la version originale je me suis retrouvé devant la version française. Cela ne m’a pas du tout gêné (moins important pour l’animation pour moi). Le casting français (Auteuil, Huppert, Duris, Amalric, Garrel, Seydoux, Attal…) passe très bien, et est presque aussi prestigieux que l’américain (Cranston, McDormand, Norton, Swinton, Johansson, Goldblum…Greta Gerwig se doublant elle-même en français). Une très belle surprise pour un chef d’oeuvre. Tout simplement une merveille ! J’en suis ressorti heureux et enchanté.
Rebonjour ffred, eh bien moi, j'ai trouvé le film visuellement très laid. L'histoire ne m'a pas intéressée. Je ne suis pas sortie heureuse de la projection. Bon samedi.