Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c'est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée - comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov - la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l'URSS est à portée de main.
Même si on sait que c’est très souvent trompeur, la bande-annonce annonçait quelque chose de totalement décalé et de désopilant comme seuls les anglais savent le faire. Quelle déception ! Je n’ai pas du tout accroché. La mise en scène d’Armando Iannucci (In the loop) est correcte et l’interprétation sans faute (très beau casting), mais je trouve que la mayonnaise ne prend pas. Peut être la faute à un scénario (inspiré de la réalité…et d’une BD française), très satirique mais qui ne va pas assez dans le délire et surtout qui tourne très vite en rond. Même en le prenant au dixième degré, j’ai eu de la peine à trouver cela drôle. Les gags (plutôt lourds) tombent souvent à plat, résultat : quelques sourires, pas de rires. Dommage, il y avait matière à une grande farce caustique. Au final, de l’ennui.