Comme des garçons

Pour être honnête, je ne supporte ni le foot ni Max Boublil. Mais une excellente rumeur et l’équipe du film sur un plateau télé m’ont convaincu. Et je ne le regrette pas. C’est formidable. Avec une mise en scène très honnête pour un premier long métrage, Julien Hallard a parfaitement su rendre l’ambiance de l’époque. On s’y croirait. Le scénario est classique, je ne connaissais pas cette histoire (vraie), on sait comment ça va finir mais on est pris par le récit et on espère avec elles. C’est mené tambour battant, pas de temps morts, frais, drôle, rythmé, touchant, charmant. Et une galerie de personnages épatants parfaitement interprétés. Max Boublil, contre toute attente, est hilarant. Le reste du casting suit le mouvement, des nouvelles venues Vanessa Guide, Solène Rigot ou Sara Suco, aux plus chevronnés Carole Franck et Bruno Lochet.

Entre rires et petites larmes, une belle surprise pour une comédie très efficace aussi féministe que drôle et émouvante. Un beau témoignage sur l’émancipation des femmes à la fin des années 60 (au-delà du sport). Pour un combat plus que jamais d’actualité. J’en suis sorti ravi. A voir pour passer un très bon moment.