Joseph ne parvient pas à joindre les deux bouts. Sa petite entreprise d’escroquerie au porte-à-porte, dans laquelle il a embarqué son fils Micka, est sous pression depuis que le propriétaire de l’appartement où vit toute sa famille a choisi la manière forte pour récupérer les loyers en retard. Joseph a plus que jamais besoin de son fils, mais Micka rêve en secret d’une autre vie. Loin des arnaques, loin de son père...
Je ne gardais pas un très bon souvenir du premier film de Xabi Molia et donc pas vu ce qu’il a fait ensuite. Mais ce nouvel opus était plutôt alléchant, surtout niveau casting. Enfin pas pour Kad Merad, je en suis pas très fan. Je ne l’ai pas trouvé très crédible. Dans le genre drame familial, il ne sera sans doute jamais aussi bon que dans Je vais bien ne t’en fais pas. Par contre, le prometteur Kacey Mottet-Klein s’en sort très bien, tout comme Sylvie Testud, mais le rôle est sacrifié. La mère ne compte pas dans cette histoire. Aucune autre femme d’ailleurs. C’est une relation père/fils difficile qui est traitée ici. Le réalisateur (et co-scénariste) nous tient gentiment en haleine dans un vrai/faux suspens. On devine bien comment tout cela va se terminer. Si on s'attache au personnage assez facilement, il lui manque tout de même une certaine passion, une fièvre, une motivation, pour qu’il nous bouleverse vraiment. Au final, Comme des rois se laisse regarder sans ennui mais sans réel intérêt non plus. Un peu à l'instar du récent Gueule d’ange, voilà du potentiel mal exploité, dommage.