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Le Ciné de Fred

La Fête des mères

 

Elles sont Présidente de la République, nounou, boulangère, comédienne, prof, fleuriste, journaliste, sans emploi, pédiatre. Elles sont possessives, bienveillantes, maladroites, absentes, omniprésentes, débordées, culpabilisantes, indulgentes, aimantes, fragiles, en pleine possession de leurs moyens ou perdant la tête. Bien vivantes ou déjà un souvenir ... Fils ou fille, nous restons quoiqu'il arrive leur enfant avec l'envie qu'elles nous lâchent et la peur qu'elles nous quittent. Et puis nous devenons maman ... et ça va être notre fête !
 
Après les beaux Les héritiers et Le ciel attendra, Marie-Castille Mention-Schaar s’essaie au film chorale pour célébrer les mères. Rares sont les films du genre réussis. Celui-ci n’est pas vraiment raté, pas vraiment un chef d’œuvre non plus. Certes, le casting est étincelant, on sait que ce n’est pas une garantie de succès et/ou de qualité. La fête des mères est surtout très inégal. Une succession de scènes sans vraiment de fil conducteur où trop de récits et de personnages se croisent. Comme souvent, on a donc pas le temps de s’attacher aux personnages. L’émotion ne surgit que très rarement : chez la présidente de la république (Audrey Fleurot très bien) ou chez la mère et ses trois filles (Marie-Christine Barrault, Clotilde Courau, Pascale Arbillot, Olivia Côte, toutes les quatre très biens). Les autres actrices et acteurs s'en sortent tous honorablement aussi sans que personne ne sorte vraiment du lot. Reste quelques jolis moments, mélancoliques ou nostalgiques, d’autres beaucoup moins intéressants, d’autres inutiles. Au final, un film trop inégal pour vraiment toucher profondément et emporter le morceau mais qui se laisse regarder sans déplaisir.
La Fête des mères
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