Bruno a publié un fougueux premier roman en 1996. La presse titrait : « Il y a un avant et un après Le ciel étoilé au-dessus de ma tête ». Vingt ans plus tard, Bruno a 50 ans. Il est célibataire, il n’a pas d’enfants, et vit en colocation avec une jeune Femen. Il se lève à 14h et passe la plupart de ses journées en caleçon à la recherche de l’inspiration. Pour lui tout va bien, mais ses proches s’inquiètent...
J’y suis allé pour les acteurs, peu connus mais que j’apprécie particulièrement. J’ai essayé de trouver, en vain, quelques qualités au film mais franchement, après quelques jours, mon avis n’a pas évolué. Je n’ai pas du tout adhéré. D’entrée, le personnage m’a agacé et cela n’a fait que se dégrader. Je ne suis donc jamais entrer dedans. Et puis ça vire très vite au grand n’importe quoi. Des scènes grotesques voir ridicules ou même hystériques, pas drôles et sans aucune émotion. La mise en scène et le scénario de Ilan Klipper (premier long métrage de fonction) laissent perplexe. Et rendent Laurent Poitrenaux horripilant alors que c’est un excellent acteur qui trouve ici seulement, à cinquante ans, son premier premier rôle. Dommage que ce soit dans ce film. On retrouve aussi les excellentes et toujours impeccables Maryline Canto, Michèle Moretti et Camille Chamoux. Mais qui ne sauvent rien. Le film n’a finalement qu’une seule qualité : sa durée 1h17. Bref, je n’ai pas du tout aimé.