14 Mars 2020
Je n'avais pas du tout aimé les deux précédents films de Todd Haynes (Carol, Le musée des merveilles). Un peu retissant donc pour celui-ci, mais Mark Ruffalo, une excellente rumeur et un récit qui s'annonçait édifiant. J'ai bien fait, j'ai trouvé ce Dark Waters particulièrement ruéssi. Une mise en scène classique mais sobre, maitrisée, solide, carrée. Idem pour le scénario inspiré d'un article du New York Time pour une histoire qui fait froid dans le dos (comme des centaines et des milliers d'autres de part le monde sans doute, et qui confirme, mais en avions nous besoin, que l'argent détruira inexorablement la planète et la race humaine, fin de l'aparté perso). L'interprétation d'ensemble est sans faille. Mark Ruffalo (à l'initiative du film et producteur) parfaitement crédible, Anne Hathaway très bien (même si elle n'a pas grand chose à défendre). Au final, une enquête, et le portrait d'un homme seul contre tous, aussi terrifiante que passionnante. Un film fort, sorte de Erin Brockovich au masculin, dont on ne sort pas indemne. Haletant et bouleversant.