Méandre

Deuxième film du français Mathieu Turi et deuxième film de genre consécutif pour le cinéma hexagonal après Le dernier voyage. La comparaison s'arrête là. Ici les références sont nombreuses mais envers d'autres films. On pense tour à tour à Cube, à Saw, à Escape Game ou même à Alien. Si vous êtes claustrophobes, il faut mieux éviter ce Méandre. L’héroïne passe 90% du temps dans un tube. L'ambiance est oppressante en permanence. Et dès le départ. Pas de scènes de présentation des personnages, on est mis direct dans l'action. Qui ne retombe jamais vraiment. Le tout est mené sur un rythme soutenu, les pièges étant plus ou moins originaux. L'intérêt est qu'il n'y aura jamais d'explication (même si une vient à l'esprit facilement) à tout ce que vit la jeune fille (interprétation convaincante de Gaïa Weiss). Seule la fin laisse un peu à désirer et le couplet sur la perte et le deuil est un peu trop appuyé. Reste un thriller horrifique de bonne facture, techniquement réussi vu le petit budget, qui nous tient bien en haleine. Une assez bonne surprise.