16 Novembre 2011
Deuxième film vu dans le cadre du Festival d’automne n°2. Pour l’instant cela ne décolle pas. Après le chahuté Contagion, 50/50 ne m’a pas beaucoup plus convaincu. Au contraire du film de Soderbergh le réalisateur Jonathan Levine mise tout, lui, sur l’émotion. Le film se laisse regarder, ce n’est pas désagréable du tout. Le problème c’est que tout est bien calibré, bien propre. Aucune surprise, aucune aspérité. Le drame et la comédie se côtoient dans une histoire douce-amère tissée de film blanc. Mais tout reste en surface, cela manque cruellement de profondeur. Les personnages manquent un peu d’épaisseur. La mise en scène est bien trop sage nous évitant tout de même le gros pathos. Joseph Gordon-Levitt est comme toujours très bien mais il ne nous offre rien de nouveau par rapport à sa filmographie. On a connu Seth Rogen bien plus en verve et les filles Anna Kendrick, Bryce Dallas Howard (encore dans le rôle de la méchante) et Angelica Huston (dans le rôle de la mère) passables, sans plus. Bref pas mal, pas renversant, quelques rires, quelques larmes. Une petite déception tout de même. Et surtout, on a déjà vu cela tellement de fois...en mieux...