11 Novembre 2012
En regardant la filmographie d'Olivier Assayas, je me rends compte que j'ai vu très peu de ses films. Je me souviens avoir bien aimé Fin août début septembre, L'heure d'été et Carlos (en série télé) et m'être bien ennuyé devant Les destinées sentimentales. Tout comme ici. Après mai n'est pas très réussi. Le scénario (récompensé à Venise, on se demande...) est apparemment très auto-biographique. Peut être un peu trop. On s'ennuie donc ferme. Malgré une belle reconstitution historique, la mise en scène n'est guère enthousiasmante et l'ensemble semble très factice. Mais ce qui plombe définitivement le film, c'est l'interprétation. Tous les jeunes acteurs (non-professionnels, repérés dans la rue) jouent vraiment très mal. Ils font toujours la gueule et ont le regard plutôt éteint, le tout étant très sérieux. Cela finit par être comique involontairement. Seule Lola Creton (la seule pro) s'en sort bien et est bien convaincante. Voilà, pas grand chose à retenir donc à part deux heures d'ennui. Il faut dire que les années 70, les post-soixante-huitaires, les babas cools, la lutte des classes et autre révolution prolétarienne ne m'ont jamais parlé. Je ne conseille donc pas...