Des gens qui s'embrassent

Le film chorale familial est un exercice difficile en soit. Il y en a pourtant (quelques uns) de très bons et surtout de (beaucoup) moins bons. Ce nouveau film de Danièle Thompson se situe nettement dans la seconde catégorie. Jusqu'ici elle s'en était toujours plus ou moins bien sorti depuis La bûche (puis Décalage horaire, Fauteuil d'orchestre, Le code a changé). Là, c'est donc un beau ratage. Mise en scène absente, scénario inepte (convenu, sans surprise, dialogues mauvais, et surtout pas drôle...), direction d'acteurs inexistante ou presque. Surnagent péniblement au naufrage Valérie Bonneton (mais le rôle est bien court) et Ivry Gitlis (le plus vieux et le plus en forme) à peine drôles tous les deux, et Lou de Laâge que je découvrais. Quant aux autres, c'est sans commentaire, Ponsot surjoue, Boublil sous-joue et qui peut croire à Monica Bellucci (qui n'a jamais été aussi potiche, c'est dommage car elle peut être excellente quand elle est bien dirigée) dans le lit de Kad Merad ? Bref, complètement dispensable...