30 Décembre 2007
L'histoire :
Un groupe de jeunes gens intègre l'une des grandes écoles où se forment les futurs dirigeants et où s'entrouvrent les portes du pouvoir. Ils sont la crème des étudiants et constitueront l'élite de demain.
Mais la vie a toujours plus d'imagination que nous. Grandes écoles, oui, grands amours aussi, difficiles à vivre parfois. Le trouble du je et du jeu, des sentiments, de l'esprit et de la chair désinhiberont leurs certitudes. Ils devront faire avec eux-mêmes, devenir ce qu'ils sont et s'apercevoir que l'école qui est grande n'est peut-être pas celle annoncée.
Mon avis
Raté à sortie en 2004, voilà un des films de ma liste "à voir" que je viens enfin de visionner en DVD et dont j'attendais beaucoup. La déception est, malheureusement au rendez-vous. Je comprends maintenant pourquoi le film n'a pas marché et pourquoi il reste à ce jour le seul long métrage de fiction de son réalisateur Robert Salis. Le scénario, adapté d'une pièce de théâtre, est tout simplement imbuvable. Les dialogues sont lourds, ridicules, empruntés, pseudo-intellos et philosophiques. L'histoire est totalement indigente, bourrée de clichés, de non-sens, un grand n'importe quoi. Seul le personnage de Mecir le jeune beur ouvrier sur le campus, est celui qui est le plus réaliste. C'est d'ailleurs la plupart des scènes où il apparaît qui sont les plus belles et les plus intéressantes. Techniquement les décors et les costumes sont moches, seuls la photo est plutôt belle. Le tout est joué et filmé comme une pièce de théâtre jouée par une classe de troisième au spectacle de fin d'année du collège. La mise en scène est mollassonne, étriquée, inexistante. La première curiosité est la pépinière de jeune talents à l'affiche. Tous inconnus à l'époque ils commencent à éclater au grand jour depuis avec plus ou moins de bonheur. Jocelyn Quivrin est celui qui a le plus le vent en poupe on a pu le voir depuis dans L'empire des loups, Jacquou le croquant, 99F, Deux vies plus une...Alice Taglioni est à peu près au même niveau et commence à avoir quelques premiers rôles (Détrompez-vous) après des seconds prometteurs (Les chevaliers du ciel, La doublure, L'île au trésor...). Salim Kechiouche, le plus crédible, est décidemment abonné aux rôles du jeune beur gay. Il a tourné presque exclusivement chez Gaël Morel (4 films) et chez Ozon (Les amants criminels). Elodie Navarre (L'école pour tous, Danse avec lui, Dialogue avec mon jardinier), Arthur Jugnot (fils de...) encore moins crédible que les autres, complètent cette très jeune distribution. Seconde curiosité, pour les (a)mateurs, tout ce petit monde, surtout les garçons, a les fesses et le zizi à l'air les 3/4 du temps. C'est vraiment le seul avantage de ce film. La nudité frontale masculine totale est rare au cinéma, mais cela ne fait pas forcément un bon film. La preuve.
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