Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Ciné de Fred

Un homme et son chien

Arnaud Borrel

 

L'histoire

 

Jeanne, séduisante veuve, annonce son remariage à Charles et le met à la porte de chez elle, avec son chien. Elle fut sa maîtresse à la mort de son mari, meilleur ami de Charles, pendant leurs années de marine. Enceinte de père inconnu, Leïla, la jeune employée de maison ne peut lui offrir que son affection et son lumineux sourire. En retour, Charles lui donnera beaucoup plus. Sans autre ressource qu'une maigre pension, la rue attend Charles et son chien. Aucune main ne se tend vers lui et sa dignité lui interdit de tendre la sienne. Et lorsqu'ils se retrouvent seuls sur cette voie de chemin de fer le fracas du train qui fonce annonce-t-il la fin ou le commencement d'une autre vie ?
Jean-Paul Belmondo et Hafsia Herzi. Arnaud Borrel

 

Mon avis


Mais quelle horreur ! Comment peut-on faire un film pareil ??? Pourquoi ne pas avoir laissé ce pauvre Belmondo au chaud chez lui et nous avoir laissé à nous un bon souvenir de lui ? Même si ses films n'étaient pas ma tasse de thé, cela fait mal de le voir exhibé ainsi devant les caméras. Vraiment l'impression d'être un voyeur contraint et forcé. Huster a peut être réuni le plus beau casting de l'année (un véritable annuaire d'acteurs/actrices français) mais on croit assister à l'enterrement de quelqu'un encore vivant. Tous ces vieux et nouveaux potes venus lui rendre comme un dernier hommage ? Pour le film lui-même pas grand chose de mieux à dire. La mise en scène est inintéressante, voir inexistante. Quant au scénario il est encore plus plat que l'électro-encéphalogramme de ce pauvre Jean-Paul !  Une expérience inutile, dérangeante, voir malsaine. A fuir !

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Entièrement d'accord. Les adieus ratés de Bebel font peine à voir.
Répondre
Q
Bon, ben tu as exactement le même ressentie que tous les cinéphiles qui avaient vu le film en avant première au festival d'Auxerre. Je n'en n'avais pas parlé car ne l'ayant pas vu je n'ai pas voulu donner tous ces avis négatifs. Ce que j'ai entendu le plus souvent du 12 au 16 novembre : LE FILM DE TROP.<br /> Le festival lui a remis le prix spécial du jury, mais il faut alors se poser des quetions, car dans ce jury, se trouve un ami de Franci Huster, Jacques Weber qui était également président du festival...<br /> Quand Francis Huster a reçu son prix, il a défendu son film avec ferveur en disant que tout personne avait le droit de jouer et encore plus bébel. Il a parlé en quelque sorte de " ségrégation" due cinéma. Je ne suis pas d'accord avec lui, même si il avait cette ferveur et cet amour pour l'acteur. Dans mon travail (hôtesse d'accueil) si j'étais comme bébel actuellement, on ne m'emploierait pas. et je comprendrais car il faut une bonne élocution. C'est pareil pour le cinéma, on demande, et c'est la moindre des choses, de l'expression, de l'articulation....ce que Jean-Paul Belmondo a perdu. Il n'y a pas de honte à être à la retraite, surtout après une si belle carrière.
Répondre
G
Je boude ce film!Bonsoir Fred,<br /> Je me fais un point d'honneur à ne pas aller voir ce film et les raisons me sont nombreuses. Si l'acteur Jean-paul Belmondo possède une filmographie très dense les bons films sont à mon avis bien minoritaires. Aujourd'hui le summum du mauvais goût est atteint avec ce défilé de stars venant rendre en rang serré un hommage appuyé à une autre star fatiguée. Ce simulacre de film me donne une impression comme tu le dis de voyeurisme afin de s'enquérir de l'état physique de l'acteur. La cerise sur le gâteau, c'est Francis Huster, réalisateur de grand talent qui ne tourna qu'un film derrière la caméra dont personne ne se souvient. Quant à moi je préfère garder en ma mémoire l'image de Bébel au travers de mes DVD. En tout cas bravo pour ton article courageux et à bientôt.
Répondre
S
Waouhh, ça calme. je me doutais un peu que le discours de Huster en pré-sortie avançant qu'avec ce film Belmondo voyait sa carrière relancée pour une dizaine de films ne devait pas tenir la route. Et je craignais le pire quant à la conotation potentiellement pathétique de la prestation de Bébel - mon Bébel tant adoré - très diminué par la maladie et l'âge. <br /> Je me ferai ma propre idée mais ça sent quand même déjà bien le moisi.
Répondre